Exelixis et son partenaire Ipsen présentent à l’ASCO les résultats de l’essai de phase 3 démontrant une amélioration significative de la survie globale avec CABOMETYX™ comprimés (cabozantinib) chez les patients atteints d’un carcinome avancé du rein précédemment traité

Paris (France) et South San Francisco (Californie, États-Unis)
  • Les données relatives à l’augmentation cliniquement significative de la survie globale de l’étude METEOR font l’objet d’une présentation orale et sont publiées simultanément dans The Lancet Oncology
  • Les bénéfices en termes de survie globale et de survie sans progression sont constants parmi tous les sous-groupes évalués

 

Le 5 juin 2016 — Exelixis, Inc. et Ipsen ont annoncé aujourd’hui les résultats de la survie globale (SG), observés dans le cadre de l’essai de phase 3 METEOR avec CABOMETYX™ comprimés (cabozantinib), chez les patients atteints d’un carcinome avancé du rein (RCC) ayant déjà reçu un traitement anti-angiogénique. Les résultats seront exposés lors d’une présentation orale qui se tiendra aujourd’hui dans le cadre de la réunion annuelle 2016 de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago. Ils ont été publiés ce jour dans The Lancet Oncology1 . Les résultats de la survie globale démontrent que CABOMETYX™ réduit d’un tiers le risque de décès par rapport à l’everolimus. Exelixis avait précédemment annoncé que METEOR avait atteint son critère principal d’évaluation, la survie sans progression (SSP), ainsi que les critères d’évaluation secondaires, la Survie Globale (SG) et le taux de réponse objective.

« Le bénéfice en termes de survie globale obtenu avec le traitement par CABOMETYX™ – qui est systématiquement favorable parmi plusieurs sous-groupes de patients pré-définis et dans les analyses post-hoc -, vient renforcer les résultats précédemment communiqués sur la survie sans progression et le taux de réponse objective », déclare Toni Choueiri, M.D., Directeur clinique, Lank Center for Genitourinary Oncology, Dana-Farber Cancer Institute. « L’autorisation de mise sur le marché du CABOMETYX™, récemment délivrée par les autorités réglementaires américaines (FDA), permet aux patients à la recherche de nouvelles solutions thérapeutiques d’avoir accès à un traitement différencié, dont il est démontré qu’il les aide à vivre plus longtemps tout en retardant la progression de leur cancer ».

Au cours de l’essai METEOR, après un suivi médian de près de 19 mois, CABOMETYX™ a démontré une augmentation de la SG médiane de près de 5 mois par rapport au traitement de référence, c’est-à-dire de 21,4 mois versus 16,5 mois pour l’everolimus (HR 0,66, IC 95 % [0,53- 0,83], p=0,0003), ce qui correspond à une réduction de 34 % du risque de décès.

Le traitement par CABOMETYXTM a permis d’obtenir des bénéfices constants en termes de SG et de survie sans progression parmi plusieurs sous-groupes d’analyse pré-spécifiés et dans les analyses post-hoc. Les bénéfices étaient indépendants du groupe de risque du Memorial Sloan Kettering Cancer Center (favorable, intermédiaire ou défavorable), du nombre et du type de traitement préalable par un inhibiteur de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (VEGFR-TKI) (un ou plus d’un), de la durée du premier traitement par un VEGFR-TKI (6 mois ou moins, ou plus de 6 mois), de la présence de métastases osseuses et/ou viscérales, et des niveaux du biomarqueur MET dans les tumeurs (élevés, faibles ou inconnus). Des informations supplémentaires sur les bénéfices observés dans les sous-groupes de patients en fonction de la présence de métastases osseuses et du traitement préalable par un VEGFR-TKI seront communiquées lors d’une présentation qui se tiendra le 6 juin à 13h CDT.

« Nous nous réjouissons de partager les résultats détaillés de la survie globale, issus de l’essai METEOR, avec la communauté de l’oncologie lors de cette réunion annuelle de l’ASCO », a déclaré Michael M. Morrissey, Ph.D., Président-Directeur général d’Exelixis. « Le taux de survie à cinq ans des patients diagnostiqués avec un cancer avancé du rein n’est que de 12 %, d’où la nécessité de nouvelles options thérapeutiques pour aider les patients à vivre plus longtemps tout en retardant la progression de leur maladie. CABOMETYX™, premier traitement autorisé par la FDA à démontrer un bénéfice sur les trois principaux critères d’efficacité, a également démontré un bénéfice homogène en termes de survie parmi tous les sous-groupes de patients évalués au cours de l’essai METEOR ».

« Les données récentes issues de l’essai METEOR confirment une amélioration de la survie de près de 5 mois apportée par CABOMETYX™ chez les patients atteints d’un carcinome avancé du rein », a déclaré Marc de Garidel, Président-Directeur général, Ipsen. « Nous travaillons en étroite collaboration avec Exelixis et les autorités réglementaires pour mettre le cabozantinib à la disposition des patients qui recherchent de nouvelles options thérapeutiques ayant démontré des bénéfices en termes de survie ».

Au moment de l’analyse de l’essai, la durée médiane du traitement était de 8,3 mois avec CABOMETYX™ versus 4,4 mois avec everolimus. Des réductions de doses ont été effectuées chez 62 % et 25 % des patients, respectivement. Le taux d’abandon du traitement du fait d’un événement indésirable non lié à la progression de la maladie était de 12 % avec CABOMETYX™ et de 11 % avec l’everolimus.

Les événements indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquents étaient l’hypertension (15 %), la diarrhée (13 %) et la fatigue (11 %) dans le groupe traité avec CABOMETYX™ ; et l’anémie (17 %), la fatigue (7 %) et l’hyperglycémie (5 %) dans le groupe traité avec l’everolimus. Des événements indésirables graves ≥ au grade 3 sont survenus chez 130 patients (39 %) traités avec cabozantinib et chez 129 patients (40 %) traités avec l’everolimus.

Le 25 avril 2016, les autorités réglementaires américaines (FDA) ont approuvé CABOMETYXTM pour le traitement des patients avec un cancer du rein avancé (RCC) ayant déjà reçu un traitement anti-angiogénique en première ligne.

 

À propos de l’étude clinique pivotale de phase 3 METEOR

METEOR était un essai mené en ouvert chez 658 patients atteints d’un carcinome avancé du rein qui ont rechuté après au moins un traitement précédent par un VEGFR-TKI. Le critère d’évaluation principal était la SSP chez les 375 premiers patients traités. Les critères d’évaluation secondaires comprenaient la SG et le taux de réponse objective chez tous les patients inclus. L’essai a été mené sur environ 200 sites, dans 26 pays, avec une inclusion dans l’étude pondérée en faveur de l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Australie. 

Les patients ont été randomisés 1:1 pour recevoir 60 mg de CABOMETYXTM ou 10 mg d’everolimus par jour, et ont été stratifiés selon le nombre de traitements précédemment reçus par VEGFR-TKI et selon les critères de risque du MSKCC. Aucun cross-over n’a été autorisé entre les groupes de traitement.

METEOR a atteint son critère d’évaluation principal, à savoir l’amélioration significative de la SSP. CABOMETYX™ a démontré une réduction de 42 % du risque de progression de la maladie ou de décès, en comparaison avec l’everolimus. La SSP médiane pour CABOMETYX™ était de 7,4 mois versus 3,8 mois pour l’everolimus (HR=0,58, IC 95 % 0,45-0,74, P<0,0001). CABOMETYX™ a également amélioré de façon significative le taux de réponse objective en comparaison avec l’everolimus (p<0,0001). Ces données avaient été présentées lors de l’European Cancer Congress en septembre 2015 et publiées dans le New England Journal of Medicine2 du même mois.

 

À propos du cancer du rein avancé

Les statistiques 2016 de l’American Cancer Society citent le cancer du rein comme étant parmi les 10 formes de cancers diagnostiqués les plus communes chez les hommes et les femmes aux États-Unis.3 Le carcinome du rein à cellule claire est le type de cancer du rein le plus courant chez les adultes.4 S’il est détecté à un stade précoce, le taux de survie à 5 ans est élevé ; toutefois, le taux de survie à 5 ans pour des patients à un stade avancé ou métastatique est de 12 %. Aucun traitement n’a été identifié.3 Environ 17 000 patients aux États-Unis et 37 000 dans le monde nécessitent un traitement en deuxième ligne ou d’autres lignes de traitement.5

La majorité des RCC à cellule claire présentent un taux de protéines dites de von Hippel-Lindau inférieur à la normale, ce qui conduit à des niveaux plus élevés de MET, AXL et VEGF.6,7 Ces protéines favorisent l’angiogénèse (croissance des vaisseaux sanguins), la croissance, l’invasivité et les métastases tumorales.8- 11 Les récepteurs MET et AXL pourraient favoriser l’activation de voies alternatives provoquant une résistance aux inhibiteurs du récepteur VEGF.§7,-8

 

À propos de CABOMETYX™

CABOMETYX™ cible les récepteurs MET, AXL et VEGFR-1, -2 et -3. Dans les modèles précliniques, le cabozantinib a permis d’inhiber l’activité de ces récepteurs, impliqués dans le fonctionnement cellulaire normal et les processus pathologiques tels que l’angiogénèse, l’invasivité et les métastases tumorales, et la résistance au médicament.

CABOMETYX™, la formulation en comprimés du cabozantinib, est disponible en doses de 20 mg, 40 mg ou 60 mg. La dose recommandée est de 60 mg par voie orale, une fois par jour.

Le 25 avril, les autorités réglementaires américaines (FDA) ont approuvé CABOMETYX™, en comprimés, pour le traitement des patients avec un cancer du rein avancé ayant déjà reçu un traitement antiangiogénique.

Le 28 janvier 2016, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a validé le dépôt de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du cabozantinib dans le traitement des patients atteints d’un carcinome avancé du rein et ayant déjà reçu une thérapie. La demande a bénéficié d’une procédure d’évaluation accélérée ce qui la rend éligible à une revue sous 150 jours contre le standard habituel de 210 jours. Le 29 février 2016, Exelixis et Ipsen ont annoncé la signature d’un accord exclusif de licence pour la commercialisation et le développement du cabozantinib, hors États-Unis, Canada et Japon. 

 

À propos d’Exelixis

Exelixis, Inc. (Nasdaq : EXEL) est une entreprise biopharmaceutique engagée dans la découverte, le développement et la commercialisation de nouveaux médicaments pour l’amélioration des traitements et des résultats chez les patients atteints d’un cancer. Depuis sa création en 1994, trois médicaments découverts par Exelixis sont passés par une phase de développement clinique avant d’être autorisés par les autorités réglementaires. Actuellement, Exelixis se consacre à la progression du cabozantinib, un inhibiteur de multiples tyrosines kinases – notamment des récepteurs MET, AXL et VEGF – qui a démontré une activité anti-tumorale clinique dans plus de 20 formes de cancers et qui est le sujet d’un large programme de développement clinique. Deux formulations distinctes de cabozantinib ont reçu les autorisations de mise sur le marché réglementaires pour traiter certaines formes de cancers du rein et de la thyroïde, et sont commercialisées à ces fins : CABOMETYX™ comprimés (États-Unis) et COMETRIQ® gélules (États-Unis et Union Européenne), respectivement. Un autre composé découvert par Exelixis, le COTELLIC™ (cobimetinib), un inhibiteur sélectif de MEK, a été approuvé sur des territoires essentiels tels que les ÉtatsUnis et l’Union Européenne, et est évalué pour d’autres indications potentielles par Roche and Genentech (groupe Roche) dans le cadre d’une collaboration avec Exelixis. Pour obtenir davantage d’informations sur Exelixis, veuillez consulter le site www.exelixis.com ou suivre @ExelixisInc sur Twitter.

 

 

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Sources :

1. Choueiri TK, Escudier B, Powles T, et al. Cabozantinib versus everolimus in advanced renal cell carcinoma (METEOR): final results from a randomised, open-label, phase 3 trial. Lancet Onc. 2016 Jun 5; S1470-2045(16)30107-3.
2. Choueiri TK, Escudier B, Powles T, et al. Cabozantinib versus Everolimus in Advanced Renal-Cell Carcinoma. N Engl J Med. 2015; 373(19):1814-1823.
3. American Cancer Society. Cancer Facts & Figures 2016. Atlanta: American Cancer Society; 2016.
4. Jonasch E., Gao J., Rathmell W.K., Renal cell carcinoma. BMJ. 2014; 349:g4797.
5. Decision Resources Report: Renal Cell Carcinoma. October 2014 (internal data on file).
6. Harshman, L.C. and Choueiri, T.K., Targeting the hepatocyte growth factor/c-Met signaling pathway in renal cell carcinoma. Cancer J. 2013; 19(4):316-323.
7. Rankin et al., Direct regulation of GAS6/AXL signaling by HIF promotes renal metastasis through SRC and MET. Proc Natl Acad Sci U S A. 2014; 111(37):13373-13378.
8. Zhou L, Liu X-D, Sun M, et al. Targeting MET and AXL overcomes resistance to sunitinib therapy in renal cell carcinoma. Oncogene. 2015 Sep 14. doi:10.1038/onc.2015.343. [Epub ahead of print].
9. Koochekpour et al.,The von Hippel-Lindau tumor suppressor gene inhibits hepatocyte growth factor/scatter factor-induced invasion and branching morphogenesis in renal carcinoma cells. Mol Cell Biol. 1999; 19(9):5902–5912.
10. Takahashi A, Sasaki H, Kim SJ, et al. Markedly increased amounts of messenger RNAs for vascular endothelial growth factor and placenta growth factor in renal cell carcinoma associated with angiogenesis. Cancer Res. 1994; 54:4233-4237.
11. Nakagawa M, Emoto A, Hanada T, Nasu N, Nomura Y. Tubulogenesis by microvascular endothelial cells is mediated byvascular endothelial growth factor (VEGF) in renal cell carcinoma. Br J Urol. 1997; 79:681-687.